La Nation est indispensable à l'Union et l'Union européenne est nécessaire à la Nation

Pour les Etats membres et pour l’UE les sujets et dossiers à traiter sont conséquents :

1. La montée des populismes
2. La situation sociale et le problème des inégalités sociales croissantes
3. La paupérisation des classes moyennes
4. Le terrorisme djihadiste
4. L’immigration non contrôlé
5. L’absence de maîtrise des évolutions de la mondialisation
6. Un avenir incertain
7. Les difficultés et les ratés de la démocratie représentative

L’autorité et la sécurité l’emportent sur la liberté.

Les premières réponses sont à apporter par chaque Etat mais les objectifs posés ne seront atteints seulement par des solutions et des approches qui éviteront le repli national ou la fragmentation de l’Union. 

Comment l’UE doit mieux respecter les Nations et faire démonstration de l’utilité et de la force des approches communes ?

 

Démontrer que le projet européen est un acte politique et non l’addition d’actions technocratiques.

 

Les dirigeants doivent oser être créatifs et prendre des risques. Aborder notamment le sujet brûlant de la relation NATION – EUROPE.

Les nations existent. Elles sont le produit d’une histoire. Une nation est un ensemble d’individus qui acceptent de vivre ensemble, de partager des valeurs et des intérêts qui les font tenir autour d’un projet qui les transcende. Un projet qui demande des efforts, qui crée des obligations mais qui assure des droits et offre une garantie de sécurité. La nation c’est une langue et des pratiques de vie quotidienne, une culture, des habitudes, des éléments qui permettent de se reconnaître et au final de constituer une unité.

La nation est ce qui mobilise un peuple.

C’est en appelant à la nation que W. CHURCHILL a mobilisé la résistance britannique.

C’est la nation russe qui répond à STALINE pour arrêter HITLER.

C’est la nation qui permet au Général DE GAULLE de s’affirmer en 1944 et de revenir aux responsabilités en 1968.

Les nations existent. Le projet européen n’a pour objectif ni de les faire disparaître ni de les ignorer.

C’est même l’inverse qui devrait sauter aux yeux si l’analyse est objective.

Assoiffés de pouvoir au niveau national les opposants au principe du projet européen mentent honteusement. 

Si nous voulons réellement préserver notre indépendance et notre souveraineté, maintenir au bénéfice de nos citoyens ce que nous avons construit comme nation c’est à l’intérieur d’un ensemble politique opérant et opérationnel que nous le ferons.

La souveraineté nationale existe dans chacun des Etats membres. Elle appartient et qualifie l’histoire de chacun. Rien ne peut modifier ces réalités.

 

Mais il existe aussi une souveraineté européenne qui s’ajoute à la souveraineté nationale qui la valorise, la complète et la protège.

Des exemples et des preuves existent : la crise financière de 2008, la solidité et l’unité face au Brexit, l’unité encore vis-à-vis de Moscou (situation en Géorgie et en Ukraine) la lutte contre le terrorisme et même les actions lors de la crise migratoire malgré l’attitude négative de certains dirigeants.

Nous devons avoir conscience que l’Union est un plus pour notre nation et pour notre souveraineté. Avoir conscience également que l’Union peut mourir. Si elle meurt chacun des Etats membres perdra une part de sa puissance souveraine. Or l’état du monde donne à voir des perspectives très préoccupantes voire inquiétantes. 

Le monde a besoin d’être régulé, ordonné pour établir un contenu social et environnemental juste et efficace. Une Union solide s’impose pour cela.